Nous vivons dans un monde qui connaît une forte évolution. Les changements sont visibles partout. Ils sont d’ordre économique, politique et socio-culturel. Nous sommes dans une nouvelle ère, la mondialisation, qui avec le développement des outils de communication (Internet, médias,) crée une interaction énorme entre les cultures. Ces changements affectent profondément notre société en y créant une profonde crise identitaire qui aboutit à de profonds changements de nos valeurs. En d’autres termes, les réflexes les plus élémentaires dans le sens de bien se conduire sont banalisés et bafoués. D’où l’intérêt de parler aujourd’hui de civisme. "Le civisme, C'est le sens qu’a un homme de ses responsabilités et de ses devoirs de citoyen " . André Siegfried précise en disant que : "C'est le dévouement à la chose publique, en vertu duquel chacun, tout en revendiquant son quant-à-soi, estime...
L'education traditionnelle en Afrique renferme plusieurs valeurs très séduisantes qu’il importe non seulement d’identifier, mais aussi de sauvegarder et de préserver de la destruction, de la fragilité et du caractère mouvant des sociétés contemporaines. Nous vivons aujourd’hui dans un monde où les valeurs se dégradent et se désagrègent continuellement, ce qui entraîne comme conséquence la dépravation des mœurs, la crise de l’autorité, la perte de l’unité familiale, le développement des tendances égoïstes et de l’esprit calculateur. Il n’existe plus un code moral pour nos jeunes ; nos valeurs se transforment en anti-valeurs, d’où le développement de l’immoralité, la méconnaissance de la valeur de l’homme au profit de l’argent, la primauté de la promotion de l’individu sur celle de la collectivité, etc. La crise morale des jeunes, aujourd’hui, serait donc essentiellement liée à la crise des valeurs que connaissent nos sociétés. Cet...
Toutes les entreprises actives sur le continent le disent : l’une des principales difficultés est de trouver localement des compétences. Si l’Afrique a réalisé d’impressionnants progrès – en 2014, 80 % des Subsahariens de 6 à 11 ans fréquentaient le cycle primaire, contre 57 % en l’an 2000 –, plus de 31 millions d’enfants restent encore exclus du système éducatif. Et pour cause, l’Afrique fait face à un défi démographique inédit tant par son ampleur que par sa vitesse. Dans beaucoup de pays subsahariens, le taux d’accroissement de la population est encore de 3 % par an et les moyens donnés à l’école sont insuffisants. En 2005, les membres de l’Union africaine s’étaient engagés à affecter au moins 20 % de leur budget à l’éducation. En moyenne, 17% du budget consacrés à l’éducation Plus d’une décennie plus tard, la moyenne subsaharienne s’établit à 17 %, alors que la part du financement supportée par les ménages...
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